Qui peut acheter « seconde main »?

Qui peut acheter « seconde main »?

J’aimerais vous partager une réflexion que j’ai eue récemment. Lors d’une récente publication de La Brocante à My, il y a eu quelques commentaires, mensongers et mesquins, concernant un article en particulier qui était en vente. Je dois vous avouer que ces commentaires prennent toute la place dans mes pensées; mais je sais que ça ne devrait pas. Alors, je me questionne quant à la raison d’être de La brocante à My et des prix fixés. Lorsque je réponds à ces deux questions;, j'en suis convaincue, La brocante à une raison d’exister et que mes prix sont bons.

Je m’interroge ensuite à savoir pourquoi les gens tiennent de tels commentaires. Est-ce parce que la croyance populaire nous fait croire que le « seconde main » rime avec « bon marché » et ne s’adresse qu'aux moins nantis de la population? C’est un mythe.

L’économie et les objets seconde main sont pour tous! Dans les faits, si tout le monde, quel que ce soit son revenu ou sa situation financière, achetait un peu plus d’objets d’occasion, la planète et l’environnement se porteraient bien mieux, car ceci permet d’éviter la consommation et la « culture du jetable ».

De plus, en participant à l’économie seconde main, une famille de 4 peut économiser 1150$ par année, soit presque 6 épiceries. Le coût moyen d’une épicerie hebdomadaire étant de 200$.

En outre, en adhérant à l’économie de seconde main, vous projetterez l’image d’un consommateur responsable. Au Canada, en 2017, 84% des gens ont donné une seconde vie à au moins un produit.

Bref, acheter usagé n’apporte que du bon!

Abordons maintenant les prix.

La fixation des prix n’est pas faite au hasard. Je fais des recherches sur le produit à l’état neuf et usagé lorsqu’un produit comparable existe. Il y a aussi une réflexion concernant la propreté (tâche), l’usure ou des bris/réparations du produit. Avec toutes ces informations en main, je fais quelques calculs pour obtenir le prix le plus juste possible.

Il ne faut pas oublier qu’il y a aussi mon temps! C’est un facteur variable, mais non négligeable. Ce qui veut dire est lorsque j’achète un lot d’une personne ou en encan, je dois en faire le tri, le lavage, l’essayage, la prise de photo, l’entreposage, concevoir sa fiche sur le site Internet, et ce pour chaque objet dudit lot. Lors de la vente, je le relave si nécessaire, j’explique le fonctionnement et je démontre que l’objet fonctionne correctement. Je suis très fière de vous vendre des objets propres et fonctionnels. Quand les objets, parmi les lots, ne sont pas fonctionnels, j‘en dispose au bon endroit!

Malgré le fait que La Brocante à My n’a pas de pignon sur rue (pas pour le moment du moins), il ne reste pas moins que c’est une entreprise à part entière. Je travaille avec mon conjoint et mes enfants, mais c’est ma source de revenu. Quand les gens négocient mes prix, ça m’attriste, étant donné que les gens ne réalisent pas tout le travail qui est effectué en amont de la mise en vente. J’explique alors le fonctionnement de La Brocante, en mentionnant que je suis une entreprise. Je me demande si ces gens négocient lorsqu’ils vont dans une boutique avec pignon sur rue.

 

 

 

Source: https://www.kijiji.ca/carrefourkijiji/general/mettons-fin-aux-mythes-entourant-les-biens-doccasion/

 

Crédit photo: istockphoto_trekandshoot

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