Mes passions
Dans le premier article du blog, je me suis présentée. Je continuerai donc sur cette lancée en abordant le sujet de mes passions, pour que vous, chers membres de la page La brocante à My, puissiez apprendre à mieux me connaître. Voici donc mon top 3 de mes passions :
1e position : La Lecture
2e position : Les jeux de mots tels que Scrabble, Boogle, Scategories
3e position : Les encans
Aujourd'hui, je vous parlerai donc de mon numéro 1, la lecture.
Dans mes souvenirs les plus lointains, j’ai toujours aimé lire. Tout a commencé par les livres de Walt Disney en tant que jeune enfant. Un peu plus tard, début secondaire, les bandes dessinées « Archie ». J’en ai dévoré des centaines! Je me rappelle avoir parcouru les ventes de garage de ma ville avec ma mère et être revenue à la maison avec une panoplie de bd d’Archie. Que j’étais heureuse ! En 6e année du primaire, notre professeur nous a demandé de faire un exposé oral sur le livre de notre choix. Je ne me souviens plus de mon livre, mais de celui d’un autre élève, Le journal d’Anne Frank, un fait vécu. Quelques semaines plus tard, je le vois dans un kiosque d’un marché aux puces de ma région. Je demande à mes parents de me l’acheter, avec quelques « Archie » au passage. Voilà la piqûre des faits vécus. J’ai toujours le livre dans ma bibliothèque. Lors de l’écriture de ce passage, un souvenir me revient. En 5e secondaire, une stagiaire nous demande de parler d’un livre qui nous a marqué. À ce moment et encore aujourd’hui, mon livre fétiche est « Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée. Je résume le livre à mes consœurs et confrères d’école, la stagiaire est bouche bée du genre de livre que je lis. J’ai lu énormément de biographies québécoises ainsi que des livres de faits vécus portant sur un sujet qui me fascine, la 2e guerre mondiale.
Au début de la vingtaine, je découvre LE salon du livre de Montréal. Je capote, plein de livres. C’est mon Disney World. Je n’ai pas assez de yeux pour tout voir. J’arpente les allées du Salon en regardant partout. À la découverte du prochain livre à lire. Au cours des années, j’ai pu rencontrer des gens formidables en Pierre Bruneau, Claude Poirier, Dominique Michel, Jeannette Bertrand, Jacques Demers pour nommer que ceux-là. Des rencontres qui resteront à jamais dans ma mémoire. Que dire de ma rencontre très courte, mais mémorable avec M. Jean Béliveau, un gentleman. Un grand homme!
Au fils des ans, mon type de lecture a changé légèrement, passant de la biographie de William Fyfe, tueur en série canadien ou de Charles Manson, aux États-Unis, pour la lecture de jeune ado. Une de mes cousines de 13 ans plus jeune que moi lit la série d’India Desjardins, Le journal d’Aurélie Laflamme. N’ayant plus rien à lire (ce qui arrive très rarement), elle me prête ses livres. Je les dévore tous sans exception, allant même lui acheter le nouveau tome et le lire avant de lui donner. Je rencontre même l’auteure lors de mes visites du Salon du livre de Montréal.
S’ensuit la découverte d’auteure écrivant pour adolescents (j’ai à ce moment, 25 ans, est-ce encore adolescent?), Catherine Bourgault avec la série OMG! Trop gêner de les acheter, je vais les emprunter à la bibliothèque de ma ville. Aimant le style d’écriture de Catherine, je veux lire ses autres ouvrages. Je découvre alors, la série Sorties de filles et par la suite, la série Danger! Avec les mêmes personnages. Voilà une nouvelle catégorie « Chick lit ». Alors depuis quelques années, je lis pratiquement que des livres québécois écrits par des auteures québécoises. Mes auteures favorites Catherine Bourgault, Amélie Dubois, Annie Lambert, Sylvie G, Geneviève Cloutier et la liste pourrait continuer. Je les aime toutes.
Depuis 3 ans, je n’attends plus seulement la tenue du Salon du livre de Montréal, à la fin novembre (juste à temps pour les suggestions de Noël), j’attends aussi celui de Québec au mois d’avril. Avec les achats effectués lors de ces deux salons, je lis presque toute l’année au grand désespoir de mes hommes (mari et enfants). J’ai essayé de leur vanter les mérites de la lecture, mais bon, leurs passions sont autres.
Je me questionne à savoir si c’est la lecture ma passion ou les rencontres avec les auteurs (es). Un peu des 2. Quoi de plus intéressant que de parler avec l’auteur de l’histoire de sa routine d’écriture, son inspiration. Toute la visite du Salon du livre est planifiée au quart de tour, allez rencontrer telle auteure, acheter tel livre. Lorsque je pense à mes visites aux Salon du livre soit à Montréal ou à Québec, un sourire naît sur mes lèvres.
Au grand désespoir de mon mari, lorsqu’il me voit ouvrir un livre, il sait qu’il vient de me perdre pour la durée du livre qui varie entre 12 à 48 heures. Je suis peu fonctionnelle quand j’entame un livre. Je ne fais que le nécessaire, manger, me vêtir et dormir. Le dernier est relatif parce que je peux réduire mes heures de sommeil pour terminer un livre.
Je termine cet article ici parce qu’un livre sur mon bureau me fait de l’œil ( J). Aurais-je le courage d’écrire un livre? Jamais. J’aime mieux lire les histoires des autres que d’écrire pour d’autres, sauf ces petits articles.
Avis à mes proches qui liront cet article, ma fête approche (au mois de septembre), j’ai déjà des suggestions de livres à vous donner.