Lorsque Myriam m’a demandé d’écrire un article pour son blogue, j’ai tout de suite eu un flash! Dans le présent article, je voulais parler de la réparation d’items. Comment souvent on entend dire que les biens d’aujourd’hui ne durent pas comme ceux d’antan! Bien que cela soit parfois vrai (ma tante et mon oncle ont une laveuse et sécheuse à linge qui a 47 ans), ce n’est pas toujours le cas! De nos jours, bien souvent, les gens ne veulent tout simplement pas se donner le trouble de chercher des solutions et préfèrent jeter l’item et en acheter un nouveau! Ceci entraine inévitablement de la surconsommation et sert à alimenter la culture du jetable.
Si on se donne la peine de fouiller un peu sur Internet et que l’on est le moindrement débrouillard, il est étonnamment facile de trouver une solution à notre problème! Que ce soit une bouilloire électrique qui ne fonctionne pas ou une tondeuse à gazon qui refuse de démarrer, Youtube regorge de vidéos de réparations et de conseils pratiques! Dites-vous bien que si vous avez ce problème avec votre item, vous n’êtes probablement pas le seul ni le premier à l’avoir! Plus près de chez nous, il y existe une multitude de groupes d’entraide sur Facebook comme celui de « Touski s'répare ». Dans ce groupe collaboratif de Facebook, on peut poser des questions et mettre des photos pour avoir des conseils de « vraies » personnes sur la réparation d’items. Les questions vont d’une scie circulaire qui ne fonctionne plus à une semelle de chaussure qui est décollée!
En 2009, une journaliste Néerlandaise a eu une idée pour lutter contre la surconsommation, soit de créer un évènement qui s’appelle « Repair Café ». Le concept est relativement simple : tenter de réparer ce qui peut l’être en mettant en commun des outils et le savoir-faire des gens en misant sur les forces de chacun. Avant la pandémie de Covid-19, l’équipe de Développement Durable de Polytechnique Montréal a tenu quelques « Repair Café » où les gens pouvaient y apporter des items aussi variés que les uns que les autres, allant des vêtements aux téléphones cellulaires! L’évènement a connu un succès retentissant! J’ai également lu sur Internet qu’il y existe un concept similaire, qui est ouvert en permanence à Montréal dans le quartier Villeray, soit le Café Mon Atelier. Bien que je n’y sois jamais allé, le concept m’intéresse beaucoup! Ce sont d’excellentes ressources qui nous permettent d’avoir de l’aide pour effectuer ou diagnostiquer un problème que nous éprouvons avec un objet.
Je peux déjà m’imaginer plusieurs d’entre vous qui se disent que c’est cher la réparation et que c’est mieux d’acheter un item neuf et en prime j’aurais une garantie. Il faut effectivement faire des recherches sur le coût des pièces avant de se lancer dans des réparations. Règle générale, il ne vaut mieux jamais dépasser 50% de la valeur du produit neuf. Prenons l’exemple d’un four micro-ondes qui ne s’allume pas, remplacer un fusible, qui coûte moins de 2$, est certes profitable, mais s’il faut remplacer le magnetron qui peut coûter près de 75$ plus les taxes, cela n’est vraiment pas avantageux! Outre le coût de la réparation et de la pièce elle-même, il y a un facteur environnemental non-négligeable à considérer. En 2020, il était estimé qu’il y a environ 28 millions d’appareils électroménagers qui tomberont en panne et que seulement 1 sur 5 sera réparé! Il va sans dire que tous ces appareils non-fonctionnels vont ultimement finir à l’enfouissement.
Donc, la prochaine fois que votre appareil tombe en panne, au lieu de le jeter ou de courir chez le réparateur, faites quelques petites recherches et vous pourriez être surpris de la simplicité de la réparation à effectuer ou de son prix!